Que ta robe est légère quand souffle le vent
Et que de sa main chaude il en lève les plis
Sens-tu sa paume envelopper tes fins surplis
Où d’autres mains s’attardent sans doute souvent
Ce vent malin sur ton ruisseau glisse ses doigts
Suivant sa pente doucement monte à sa source
Ne hâte pas ton pas ne hâte pas ta course
Qu’il bruisse ton buisson de la façon qu’il doit
Continue de voler sur sa caresse assise
Il est la brise sur ta brune canopée
De dentelles si fines que son baiser frise
Mais sans doute cours-tu vers une autre épopée
Celle d’un fol qui se noiera en ta rivière
Et de n’être en ton val qu’un instant désespère.
- 20/03/2013 -