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17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 21:28

- Qui prouve Dieu le tue.

 

- Durer, c’est vivre sans le savoir. Vivre, c’est savoir que ça ne durera pas.

 

- La science est un rêve partagé parce que testable.

 

- J’ai rencontré le couple parfait : l’intelligence au bras de la solitude.

 

- Chaque matin en me rasant, je m’étonne de tant me ressembler à hier. Pourtant, mes tripes me disent que demain sera pire.

 

- Toujours on lut l’avenir dans les viscères.

 

- Tant que le langage échappera à notre chasse, nous ne saurons rien.

 

- Qu’as-tu fait du temps qui te reste ?

 

- S’adapter, c’est se tourner dans sa veste.

 

- Du caniveau, le vers contemple les étoiles.

 

- Croire, c’est admettre comme vraie une proposition inconséquente et indécidable.

 

- Omniscience omnipotente ubiquiste, Dieu ne me dit rien.

 

- Si les politiques sont un train, je suis une vache le regardant passer.

 

- L’État est l’Église des républicains, dont le Dogme est le Droit.

 

- Dieu ne me pose aucun problème, c’est bien là le problème.

 

- Le sanglot de l’homme blanc ? Ma responsabilité individuelle est aval, pas amont.

 

- Il n’y a pas de messie, seulement de mauvais comédiens ne voulant pas quitter la scène.

 

- Un politique est un mauvais comédien qui se venge des sifflets en restant sur la scène. Cessez tant d’applaudir que de siffler !

 

- L’assermentation est le plus sûr permis de mentir.

 

- Le criminel accuse son couteau.

 

- Tout guide qui n’a d’abord erré ment.

 

- Si l’on ne mentait pas, on se tairait.

 

- Un choix est la possibilité de tester deux voies. Entre vivre et ne pas vivre, aucun choix n’existe.

 

- Aimer la vie n’est pas nécessaire, aucun choix ne se pose. 

 

- Ce n’est pas la vie que j’aime, c’est la jouissance.

 

- Je voudrais bien aimer mon prochain, mais il est si loin.

 

- Je suis peuplé d’émigrés.

 

- Avant d’entrevoir moindre lueur m’éteindrais.

 

- Qu’importe l’histoire, dès le début du film, la pellicule est finie.

 

- Comment désespérer quand il n’y a rien à espérer ?

 

- L’angoisse est la cause de la foi. Supprimez la première et l’autre suivra.

 

- Paradoxe de l’humanité : comment se défaire de la nature sans pouvoir s’en passer ?

 

- Civiliser, c’est contourner.

 

- Combien de crimes dus au fait d’avoir réduit l’Un et le Multiple à l’égal ou l’inégal ?

 

- Un seul langage universel qui ne se vocalise pas : les mathématiques !

 

- L’argent est l’outil de mesure entre toute menace et la personne.

 

- Le mégalomaniaque est le peureux convaincu de réduire la menace en accroissant sa fortune.

 

- Par définition, la personne est absente.

 

- Périodiquement, les moutons se réunissent pour élire l’un d’eux qui perdra sa quadrupédie : le berger.

 

- Si les bergers ne font pas des moutons, les moutons font les bergers.

 

- Le berger est un mouton qui retombe toujours sur ses pattes.

 

- Pour quelle raison regarder vers dix sur vingt alors qu’ayant huit, il y en a tant qui sont à cinq ?

 

- La société est un château dans lequel le valet de pied espère devenir majordome, selon le bon vouloir du Prince. L’illusion tient au choix du vocabulaire.

 

- Le but de l’école aujourd’hui est de produire les employés de demain.

 

- On prend la mesure d'autrui au vide qu'il laisse.

 

- Qui craint la brûlure du feu se contente de danser autour.

 

- La culture, comme l'alcool, n'est pas ce qu'on dégueule, mais ce dont on s'imbibe.

 

- Quand on a perdu ses ailes, faut s'occuper l'esprit.

 

- Que peut de ses aubes embrasser un moulin sinon du vent ?

 

- On n'est jamais déçu de qui on n'attend rien, par exemple : un chat. Il est facile d'aimer un animal, car il suffit de prendre sans retour ce qu'il ignore donner.

 

- La fiabilité de la parole ne dure que le temps de son énoncé.

 

- La "baise" est à l'amour ce que la consommation est à l'investissement.

 

- Qui craint la chute jamais ne s'élève. Nul papillon ne plane.

 

- Les principes économiques du Docteur Myflouze : "Tout se perd, rien ne se crée !"

 

- "Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, mais parce que nous n'osons pas que les choses sont difficiles ". (Sénèque)

 

- La vie est une succession de deuils, jusqu'au dernier qui soulage de tous.

 

- A trop anticiper on ne fait rien.

 

- La solitude, c'est ne jamais rencontrer quelqu'un qui pige, sente et vibre autant que soi.

 

- La sagesse pour les nuls : saturer ses journées pour oublier leur vide.

 

- Souvent, l’échafaudage tient le mur.

 

- Seuls le projet m'anime, le but me satisfait, pour passer au suivant. La vie du microsillon m'indiffère.

 

- La dernière fois est toujours de trop.

 

- Pour avoir laine à tondre, faut nourrir le mouton.

 

- La revendication de liberté souvent n’est que le masque derrière lequel se cache un ego d’autant plus peureux qu’il est fragile.

 

- L'eau, sans perte d'identité, s'adapte à toute forme de vase, et peut donc en changer chaque fois que nécessaire.

 

- Aimer, c'est soudain n'être plus centré sur soi. 

 

- Briller, c'est éclairer autrui. 

 

- La personne aimée est le germe magnifié par le désir de contempler la beauté.

 

- Avoir de l’amitié est une chose, la vivre sans souffrance en est une autre.

 

- L'amitié panse, l'amour tue.

 

- Pour obtenir d'un oiseau qu'il ne vole pas, un seul remède : lui couper les ailes.

 

- Il n'est plus lourde charge que d'être à la hauteur du rêve d'autrui.

 

- Pour certains, aimer n'est qu'épices sur le met du quotidien, pour d'autres c'est le plat principal sans nul besoin d'épices. Question de palais.

 

- Aussi profondes et multiples que soient les racines, tout arbre se déracine, question de patience (au sens latin).


- Le problème en amour est accord de temps: que l'un soit imparfait quand l'autre est présent.


- Le problème dans les relations humaines n'est pas qu'autrui soit bête, c'est que je ne le sois pas. 

 

- Quand on se contente de peu, on est petit. L'accumulation ne change rien.

 

- Ne vivre ni dans le passé, le présent ni le futur, vivre dans leur totalité.

 

- On ne peut réduire la beauté d'une symphonie au bon état des instruments.

 

- Rien n'est pire que l'inertie des petits, source de toute dictature. 

 

- La franchise du maçon se manifeste au pied du mur.

 

- L'intelligence consiste à trouver moins des réponses que des questions. 

 

- Les propos d'un thérapeute sont d'autant plus prévisibles qu'il ne dit rien.

 

- La question n’est pas de savoir si l’on a souvent été aimé, mais de savoir si l’on a bien aimé.

 

- Aimer, c'est faire durer un moment d'exception.

 

- Même les moments d'exception sont communs, ils demeurent cependant précieux.

 

- Le rapport du Droit au réel est le même que celui d’un bulletin météo au temps qu’il fait. Si ce dernier déclare qu’il fait beau alors qu’il tombe des cordes, vous êtes tenus de vous vêtir comme s’il faisait beau. Etonnante recrudescence de pneumonies, titrent les média !

 

- Pour suivre au mieux la ligne droite, pratiquer l'art du détour.

 

- On peut lutter avec succès contre tout, sauf contre cette pandémie universelle entretenue par chacun : la bonne conscience humaine.

 

- J'ai toujours été en avance sur mon âge, sans doute est-ce pour cela qu'aujourd'hui, je suis mort...

 

- On ne cesse pas d'aimer, on range, c'est tout.

 

- C'est quoi un "rebelle" ? Un mouton qui change de troupeau. 

 

- S'adapter au monde extérieur, oui. Être déterminé par lui, non.

 

- Celui qui ne dévie pas est traité d'instable.

 

- Si tout le monde était intelligent, courageux et généreux, le Droit perdrait sa raison d'être.

 

- Une seule faiblesse trouve grâce à mes yeux : l'union de l'intelligence et du cœur.

 

- Laissons le bavardage aux imbéciles, ils n'ont rien d'autre.

 

 - D'un côté, les intellectuels, qui ne produisent que leur pub ; de l’autre, le reste : Bach, Caravage, Spinoza, Molière, Balzac, Darwin, Hilbert, Dirac, etc.

 

 - "Quel paysage charmant !" s'écria l'architecte contemplant son ouvrage, oubliant la rivière qui n'avait nul besoin de pont.

 

- Les religions issues du Livre réussirent un tour de force : pervertir l'amour en péché.

 

- Le verbe « aimer » restitue sa signification première au verbe « baiser », voici la raison pour laquelle je les apprécie sans les confondre.

 

- Même brisé, le cœur demeure et bat.

 

- Sans transcendance, le cogito peut ce que la ratio s'interdit.

 

- Comment se fait-il que j’aie toujours cette impression que seuls traitent de la passion ceux qui ne l’ont pas vécue, ou ceux qui la craignent ?

 

- Que le plus grand nombre partage la même maladie constitue la normalité, et pour réintégrer le sain, autrement dit l’anormal, un seul remède : lui inoculer le venin. Sinon, la norme risquerait de se trouver mal, impensable !

 

- On peut vivre sans passion, dès qu’on aime le mou pour chat.

 

- Ne me décrivez pas une vie normale, une journée normale, c’est pareil ! Vous m’ennuieriez avant que je ne la vive.

 

- Je suis rationnellement passionné, passionnément rationnel. 

 

- J’aime que le vase épouse l’eau. 

 

- Si les cellules meurent, la mémoire demeure. 

 

- A quoi reconnaître un individu qui ne ment pas ? Simple : son seul silence dérange.

 

- Raconter des histoires, oui ; se raconter des histoires, non.

 

- Je connais des immobiles qui voyagent beaucoup, des bourlingueurs qui s’encroûtent.

 

- Seules ne m’ennuient pas les journées, les rencontres, qui me transforment.

 

- Tu crains le bouleversement ? Alors tu n’aimeras pas.

 

- De toutes façons, on meurt ; alors, que craindre ?

 

- Il n’est de retraite avec flambeaux, n’en espère ni veux aucune car : on naît dans le sas de sortie.

 

- Courre une philosophie de poche, un épicurisme pour les nuls, laquelle, malgré toute la volonté du bon docteur Coué, n’estompe pas la condition tragi-comique du sapiens. Raison pour laquelle Rabelais rit ! 

 

- J’aime les femmes parce que, outre leur beauté fracassante, elles ont souvent plus de couilles que les hommes !

 

- A en croire la Genèse, le mâle fut un premier essai, la femelle son affinage.

 

- Après 20 ans d’éducation conformative, la plupart des individus nie ce qui leur est naturel, cette capacité d’autonomie et d’indépendance qui a pour nom l’intelligence.

 

- Le bonheur a son prix. Seuls les pingres l'ignorent.

 

- Quel que soit notre QI, nous restons captifs de la courbe des cloches.

 

- L’intelligence n’est qu’humaine, une propriété d’un locus situ d’un moment de l’univers. Aucun de ses délires expansionnistes ne surpasse le cerveau sans cervelle de la sélection naturelle, laquelle prend tout son temps, qu’elle définit.

 

- Les êtres humains ne sont pas des clous dont l’un chasserait l’autre.

 

 - L’amitié présuppose un minimum d’empathie, et non qu’autrui soit un jouet qu’on jette dès qu’il n’amuse plus, de voir l'autre comme un humain et non un ustensile.

 

- la liberté est à l’Etat ce que la forêt est au béton.

 

- Je préfère une absence d’explication à une fausse explication.

 

- L’amour se reconnaît à l’entretien de la torche.

 

- La culture, c'est explorer son ignorance; plus le temps passe, plus son champ s'étend. 

 

- La prétention à l'abstraction est souvent le masque de l'ignorance, et celle d'une liberté celui de l'incapacité.

 

- L'intelligence ne résout pas les problèmes, elle les accroît.

 

- Je suis trop rigoureux pour être systématique.

 

- L'héritage, c'est transmettre ce qui nous possède.

 

- Parler aujourd'hui avec des mots d’avant-hier mène à exprimer une pensée d’hier.

 

- Le génital est plus réussi que le cérébral, la preuve : même les cons font des bébés.

 

- Le présent est la rencontre de l’énonciation d’une pensée passée avec l’attente de la réponse à venir.

 

- Le précipice démontre la hauteur du sommet.

 

- La pire des bêtises n'est pas d'énoncer une bêtise: c'est la stérilité.

 

- La rigueur révèle une extrême intériorité, p.e.: Bach.

 

- Le sexe est une chose extrêmement banale, la preuve : même les chiens savent cela, mais n’en font pas une histoire.

 

- Au fossile qui ne rit pas, préférons le vrai d'un clin d'œil.

 

- Rien n'est plus dur à lever que les certitudes de l'ignorance : elle est un confort pour l'esprit qui la cultive et entretient.

 

- Contrairement au serf qui, avec le sol, les bois et le gibier, appartenait au seigneur, personne n'appartient ni à un fief-entreprise, ni à l'État.

 

- Si l'on doit oublier le meilleur sous prétexte qu'il ne dure pas, que reste-t-il ?

 

- Rien n'est plus appréciable que les critiques de ceux les évitant.

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"Un chant d’amour est-il autre chose que du vent ?" (Les sept couleurs du vent) 
"Le chemin des cœurs n'a que les détours qu'on lui oppose" (Aubertin d'Avalon)  - Bernard Tirtiaux - 
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